Les Résultats des Elections
1994
Nombre d'inscrits | 3,87 Millions | |
Nombre de votants | 2,88 Millions |
75,65 % |
Parti |
Pourcentage de voix obtenue |
Nombre de siège |
Mouvement pour une Slovaquie Démocratique et le Parti Agricole |
34,96% |
61 |
Choix commun |
10,41% |
18 |
Coalition Hongroise |
10,18% |
17 |
Mouvement Démocrate-chrétien |
10,08% |
17 |
Union Démocratique |
8,57% |
15 |
Association des Ouvrier de Slovaquie |
7,34% |
13 |
Parti National Slovaque |
5,40% |
9 |
1998
Nombre d'inscrits | ||
Nombre de votants |
84 % |
|
Parti |
Pourcentage de voix obtenue |
Nombre de siège |
Mouvement pour une Slovaquie Démocratique (HZDZ) |
27% |
43 |
Coalition Démocratique Slovaque (SDK) |
26 % |
42 |
Parti de la Gauche Démocratique (SDL) |
15% |
23 |
Parti de la Coalition Slovaque (SMK) |
9,1 % |
15 |
Parti National Slovaque (SNS) |
9% |
14 |
Parti de la Comprehension Civique (SOP) |
8 % |
13 |
1999
Election présidentielle
Les candidats - Les Résultats du 1er Tour - Deuxiéme Tour -Portraits des candidats
Mme Magda Vasaryova,
ancienne actrice, candidat libre
M. Jan Demikat, entrepreneur, candidat libre
M. Michal Kovac, ancien président , Candidature retirée le
11 Mai 1999
M. Juraj Svec, SDK
M. Ivan Mjartan, ex ambassadeur en République Tchèque
M. Boris Zala, ex président des Démocrates Sociaux
M. Juraj Lazarcik, candidat communiste
M. Rudolf Schuster, candidat de la coalition
M. Jan Slota, candidat du Parti National Slovaque (SNS)
M. Vladimir Meciar, ex premier ministre, (SME)
Résultats du 1er Tour (dimanche 16 mai 12 h 30)
Participation : 73%
|
En % | En Nombre de voix |
M. Rudolf Schuster, candidat de la coalition |
47,47 | 1.396.950 |
M. Vladimir Meciar, |
37,30 | 1.097.956 |
Mme Magda Vasaryova, ancienne actrice, candidat libre |
6,61 | 194.635 |
M. Ivan Mjartan, ex ambassadeur en République Tchèque |
3,60 | |
M. Jan Slota, candidat du Parti National Slovaque (SNS) | 2,51 |
M.Schuster M. Meciar
En % |
En Nombre de voix |
|
M. Rudolf Schuster, candidat de la coalition |
57,18 |
1727481 |
M. Vladimir Meciar, ex premier ministre, (SME) |
42,82 |
1293642 |
Vladimir Meciar
Tribun reconnu, ce fils de tailleur né en 1942
à Ladomierska-Vieska, village reculé du coeur de la Slovaquie, espère recueillir
sur son nom, les voix des milieux populaires sensibles à son franc-parler. Communiste
progressiste sous Alexander Dubcek, exclu du parti en 1970, il rejoint les ouvriers
à la chaîne dans une usine de province. Étudiant des cours du soir, il est diplômé
de droit en 1974 avant d'exercer sa nouvelle profession de juriste jusqu'à la
révolution de velours . La chute du communisme, en novembre 1989, le propulse
sur le devant de la scène politique. En 1990, il devient - au niveau slovaque
dans la fédération tchécoslovaque 'alors - ministre de l'Interieur puis chef
du gouvernement. Trois fois Premier ministre, trois fois évincé,
accusé par ses détracteurs
d'autoritarisme, de démagogie et national-populisme, il sera, entre-temps, l'un
des artisans de la scission de la Tchécoslovaquie en 1992. Après sa défaite
aux législatives de septembre 1998, Vladimir Meciar annoncera à la télévision
son retrait définitif de la vie politique, en entonnant une vieille ballade:
"adieu, je m'en vais, je ne vous avais pas fait de mal...".
Magda Vasaryova
50 ans, ancienne actrice et ambassadrice
tchécoslovaque à Vienne en 1990-92, est la seule candidate féminine en lice
pour l'élection présidentielle slovaque, dont le premier tour aura lieu samedi.
Discrète, mais énergique, elle déclare vouloir "changer l'atmosphère dans
la société slovaque" et doter son pays d'une "nouvelle culture politique".
L'enseignement et la décentralisation du pouvoir figurent parmi les priorités
du programme de Mme Vasaryova, candidate indépendante de centre-droit.
Les femmes, qui constituent une majorité de 54 % de l'électorat slovaque, devraient
"s'engager davantage dans la vie politique" et "exploiter leur
sagesse et leurs talents de diplomates", souligne-t-elle. Née le
26 août 1948 à Banska Stiavnica (Slovaquie centrale), Magda
Vasaryova a débuté dans le cinéma à 16 ans avant d'obtenir l'un des plus grands
succès de sa carrière en 1965 dans Marketa Lazarova, fresque médiévale du réalisateur
tchèque Frantisek Vlacil. Diplômée de sociologie en 1971, elle poursuit
sa carrière au théâtre et au cinéma, avec notamment un rôle inoubliable et quelques
images osées, dans le film "Coups de ciseaux" réalisé en 1980 par
Jiri Menzel d'après une nouvelle de Bohumil Hrabal. Après la chute du
communisme en 1989, Magda Vasaryova, mariée et mère de deux enfants, rejoint,
à la demande du président Vaclav Havel, le corps diplomatique en pleine rénovation
pour devenir ambassadrice tchécoslovaque en Autriche. Lors de la division
de la Tchécoslovaquie, en 1992, elle refuse de se faire reconduire à son poste
diplomatique et décline les propositions formulées par Prague.
Rudolf Schuster
Rudolf Schuster est le mieux placé, selon les sondages, dans la course samedi à la magistrature suprême de la Slovaquie, grâce à sa popularité au sein de ses quelque 5,4 millions de compatriotes. Fils d'un bûcheron, il est né le 4 janvier 1934 dans le village de Medzev, accroché dans les montagnes de l'est du pays. Cet ex-apparatchik, qui fut membre du parti communiste durant trente ans jusqu'en 1990, a su faire oublier ce passé grâce notamment à son génie de la gestion des affaires de la ville de Kosice dont il est maire. Il a lancé un programme de restauration du coeur historique de la 2ème ville du pays, qui fait l'admiration de tous. Chef du Parti de l'Entente civique (SOP) et candidat officiel de la coalition des quatre partis démocratiques qui ont accédé au pouvoir après les législatives de septembre 1998, M. Schuster est marié et père de deux enfants. Après la "révolution de velours" marquant la disparition du régime totalitaire dans l'ex-Tchécoslovaquie, M. Schuster a été nommé ambassadeur au Canada (1990-1992). Personnage éclectique, il est l'auteur d'une dizaine de livres, dont des mémoires, intitulées "Ultimatum", et a écrit des scénarios de films. Renonçant à une campagne électorale coûteuse, il a préféré consacrer les moyens financiers à sa disposition, à des buts humanitaires. Partisan d'une adhésion rapide de la Slovaquie à l'OTAN, M. Schuster a appuyé également la décision du gouvernement Dzurinda d'ouvrir l'espace aérien du pays aux avions de l'Alliance, en liaison avec les frappes contre la Yougoslavie